Avant la consultation de cette galerie, je suggère de consuter l’article ci-joint, concernant un panorama de la notion de grotesque, de laid et/ou de transgressif dans une partie de l’art occidental : Grotesques et transgressions, des figures en marge.
L’ouverture inaugurée par la Révolution française, est inaugurale des libertés, conflits et déchirements politiques. C’est aussi la naissance d’une « opinion publique », comme d’une démocratisation progressive des moyens d’expressions, par la presse et l’imprimerie.
Les conflits sociaux seront majeurs au 19e siècle, comme des répliques du tremblement de terre de 1789. Les luttes de pouvoir, la lutte des classes, l’invention d’un art bourgeois dominant ( voir l’article sur l’ AcadémismeBren recevant sa part de butin. Paul JAMIN et l’ Académisme et Le Palais Garnier Le Palais GARNIER, un enjeu de distinctionsont des déterminants majeurs des arts, du goût et des orientations politiques.
Il faut noter aussi que ce sont des milliers d’hebdomadaires qui de 1840 jusqu’en 1914 publient des pages de caricatures et dessins de presse ( 52 n° par an pendant 20 ou 30 ans). Tout ou presque est numérisé à la BNF, et c’est une mine inépuisable d’informations sur le 19e siècle ; les chercheurs et chercheuses ont du pain sur la planche!
Mais cette société est aussi en plein bouleversement technologique et institutionnel. usines, sources d’énergies, colonisations, instituts, académies, musées..
Au 19e siècle, la peinture est l’art de référence et sert de repère commun. les caricaturistes ne s’y trompent pas, parfois par une certaine aigreur de dessinateurs-illustrateurs, n’atteignant pas la reconnaissance culturelle de leurs « frères ennemis » les peintres. des caricaturistes comme Cham, Gill et Robida en sont des exemples remarquables. Virtuoses du dessin, dans la tradition des graveurs et dessinateurs hors pairs.
Pendant tout le 19e siècle, il y a cependant une certaine norme de la caricature et du dessin de presse, les artistes étant formés ax mêmes écoles classiques.
Certains peintres ont côtoyé la caricature ( voir l’article sur le grotesque) et inversement comme Daumier.
Ce n’est pas un hasard, si c’est Champfleury, ami et défenseur de Courbet, qui théorise la caricature comme un art du dévoilement du réel. Il est aussi le défenseur de l’artiste le plus caricaturé par la presse, mais Courbet sera aussi celui qui saura se servir de sa notoriété. ( voir l’article sur CourbetGustave COURBET, le veau blanc).
La galerie ci dessous sera commentée ultérieurement.
CARICATURES 1- Conflits, art et société. 19esiècle.
Avant la consultation de cette galerie, je suggère de consuter l’article ci-joint, concernant un panorama de la notion de grotesque, de laid et/ou de transgressif dans une partie de l’art occidental : Grotesques et transgressions, des figures en marge.
L’ouverture inaugurée par la Révolution française, est inaugurale des libertés, conflits et déchirements politiques. C’est aussi la naissance d’une « opinion publique », comme d’une démocratisation progressive des moyens d’expressions, par la presse et l’imprimerie.
Les conflits sociaux seront majeurs au 19e siècle, comme des répliques du tremblement de terre de 1789. Les luttes de pouvoir, la lutte des classes, l’invention d’un art bourgeois dominant ( voir l’article sur l’ AcadémismeBren recevant sa part de butin. Paul JAMIN et l’ Académisme et Le Palais Garnier Le Palais GARNIER, un enjeu de distinctionsont des déterminants majeurs des arts, du goût et des orientations politiques.
Il faut noter aussi que ce sont des milliers d’hebdomadaires qui de 1840 jusqu’en 1914 publient des pages de caricatures et dessins de presse ( 52 n° par an pendant 20 ou 30 ans). Tout ou presque est numérisé à la BNF, et c’est une mine inépuisable d’informations sur le 19e siècle ; les chercheurs et chercheuses ont du pain sur la planche!
Mais cette société est aussi en plein bouleversement technologique et institutionnel. usines, sources d’énergies, colonisations, instituts, académies, musées..
Au 19e siècle, la peinture est l’art de référence et sert de repère commun. les caricaturistes ne s’y trompent pas, parfois par une certaine aigreur de dessinateurs-illustrateurs, n’atteignant pas la reconnaissance culturelle de leurs « frères ennemis » les peintres. des caricaturistes comme Cham, Gill et Robida en sont des exemples remarquables. Virtuoses du dessin, dans la tradition des graveurs et dessinateurs hors pairs.
Pendant tout le 19e siècle, il y a cependant une certaine norme de la caricature et du dessin de presse, les artistes étant formés ax mêmes écoles classiques.
Certains peintres ont côtoyé la caricature ( voir l’article sur le grotesque) et inversement comme Daumier.
Ce n’est pas un hasard, si c’est Champfleury, ami et défenseur de Courbet, qui théorise la caricature comme un art du dévoilement du réel. Il est aussi le défenseur de l’artiste le plus caricaturé par la presse, mais Courbet sera aussi celui qui saura se servir de sa notoriété. ( voir l’article sur CourbetGustave COURBET, le veau blanc).
La galerie ci dessous sera commentée ultérieurement.
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About Olivier Jullien
Intervenant dans le domaine des arts plastiques, comme enseignant, praticien ( peintures-graphismes) et conférencier.