Je présente ci-dessous, une galerie, correspondant à une séance dans le cadre d’une série de 12 cours sur es « arts du Nord ». Je rédigerai plus tard, quelques notes relatives aux artistes représentés ici.

Pour Friedrich, on peut se référer à l’article sur Turner, ainsi que celui sur Géricault. Il est question du romantisme et des spécificités, en Angleterre, en France et en Allemagne.

On peut cependant considérer que certains artistes comme Porcellis ou Ruysdael, inaugurent un art du paysage de frontière en ce qui concerne les rives, et un paysage d’errance pour les chemins sur des terres ouvertes. Ils anticipent en celà, le paysage comme état d’âme que traite Friedrich.

P. O. Runge est plus refermé sur l’introspection, le spleen, l’inquiétude existentielle. Le monde l’enfance, très dense, voire inquiétant, est bien ici traité, comme l’un des aspects du thème de « l’ailleurs », propre aux romantiques.

C. P. Eckersberg serait plutôt dans une quête réussie d’apaisement, toutes ses peintures expriment une plénitude, une monumentalité tranquille. Il semble avoir trouvé sa place dans un monde assez serein, comme ses cieux, et ses navires de loisirs. Il est également surprenant, dans ses scènes de rue, comme prises sur le vif. témoin d’une société vivante. Il anticipe les reportages et traite la question de l’instant bref, ce qui sera l’un des motifs des impressionnistes.