Hélène SCHJERFBECK, MUNCH et autres sensibilités scandinaves

Norvégien.ne.s , finlandaises essentiellement, on peut rapprocher ces artistes de générations assez identifiables (né.e.s en 1842-1870 à peu près).

Est-ce l’isolement de ces pays fragilisés dans leur identité, la situation à la périphérie de l’ Europe ? Quoiqu’il en soit, on retrouve comme une constante, une assez grande solitude et une attirance pour les vides, la fluidité, comme une désincarnation. Le plus radical étant Munch dans ce cas. L’évolution extraordinaire d’ Hélène Schjerfbeck vers un art presque momifié est teinté d’une grande mélancolie également.

La violence des bouleversements artistiques et des avant-gardes de Paris, Moscou et Berlin, ne semble pas les toucher, comme si ce grand maelström culturel, ne concernait que les métropoles industrialisées.

Sans doute, malgré leur passage quasiment systématique par Paris soit avéré, ces artistes, n’étant pas reconnus sur la scène de la modernité, se sont-ils accrochés à une reconnaissance régionale.

Celui qui tenta un expressionisme radical, aspirant nazi, Emil Nolde fut malgré ses sympathies nationales socialistes, rejeté au rang de dégénéré, à son grand dam. Par contre, Munch eu quasiment des funérailles nationales, avec croix gammée, sans doute pour avoir été l’un des plus célèbre norvégien de sont temps, à une époque où le nationalisme norvégien était en vogue, comme l’ a exprimé également Knut Hamsun, le prix Nobel, lui aussi tenté par le nazisme ( il avait comme excuse, un très grand âge!).

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About Olivier Jullien

Intervenant dans le domaine des arts plastiques, comme enseignant, praticien ( peintures-graphismes) et conférencier.
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