Gustave Caillebotte, au delà des peintures séduisantes par leurs compositions mettant en scène la modernité du Paris des années 70, est un plasticien questionnant avec subtilité la perspective, la profondeur de champ et le « PLAN » de la toile.

D’une manière certaine, Caillebotte et Manet dialoguent avec l’ art photographique, cadrages, lumière, instant.

Manet et Monet ont eux aussi des préoccupations formelles et conceptuelles fondamentales, sur les enjeux picturaux de la surface et de la réalité physique de la peinture . Les conséquences d’une telle esthétique, se traduisent par la liberté de touche, l’épaisseur des peintures, les dimensions des toiles et surtout l’autonomie de la couleur.

L’aboutissement de leurs audaces culmine avec les NYMPHEAS de Monet, 20 ans après les Demoiselles d’ Avignon et 20 ans avant l’expressionisme abstrait américain.