arts africains, anciens, variés, vivants

Panorama / Galerie de la conférence effectuée à l’Université du Temps Libre d’ Evry, en 2017.

 

 

  1. 1) Ancienneté et diversité.

Longtemps simplement ramassées comme curiosités et maltraitées, de nombreuses oeuvres commencent seulement à émerger. Quasiment absentes de toutes les histoires de l’art et de toutes les revues sur la préhistoire, des milliers de productions du continent Afrique, sont à découvrir, penser et présenter. Les regards coloniaux et post coloniaux contribuent aux oeillères et aux stéréotypes. (Le musée du quai Branly, n’échappe pas à ce regard dramatisant, avec ses vitrines et ses lumières..de présenter les sculptures africaines comme sombres et inquiétantes..).

La plupart des sommes sur les arts préhistoriques ne font jamais mention des peintures du Tassili, ni de Somalie, ni du Drakensberg…qui pourtant sont d’une importance capitale.

De façon générale, les périodes dites « bovidiennes » du « mésolithique » sont shuntées, dans la plupart des textes, mêmes récents, on passe toujours des « chasseurs cueilleurs » ( paléolithique) aux agriculteurs/éleveurs ( néolithique)..négligeant les millénaires de domestication lente et d’apprivoisement du vivant.

 

2) Inventions des figures et masques

Indépendemment des rituels, l’invention autour des signes du visage humain, traversé par des forces est exceptionnelle. La grande spécificité de ces cultures est de ne pas avoir un modèle divin humanoïde, anthropomorphe. Ainsi, l’humanité n’est pas une projection du divin. la figure humaine, ne renvoie pas à l’image du dieu. La face et la silhouette humaine n’est pas un sanctuaire, n’est pas sacrée dans son apparence. De plus, appartenant à la diversité des éléments de la création, elle peut être traversée, modifiée, hybridée avec toutes ces puissances…et donc déformée.

 

3) visages et corps

 

Corps animaux, corps à corps, couples…

 

4) habits habitats

 

5) des regards occidentaux non condescendants, sur des arts dits primitifs

 

 

6) le choc des rencontres coloniales, du pire au meilleur

 

7) les arts africains, libérateurs

Les idéologies dominantes au 19e siècle en Europe, furent sans doute les plus conservatrices et sexistes qu’il n’y eût jamais. Les figures de femmes, de peuples à coloniser, d’enfants à dompter et de classes dangereuses à opprimer hantent les nouvelles bourgeoisies. Religion, patriotisme, militarisme et culte de l’argent, culminent leurs tares dans le colonialisme. Les forces résistantes, devant l’échec apocalyptique de ce monde, sauront trouver dans les cultures méprisées, des antidotes puissants.

 

8) enfin la multiplication de créations contemporaines, revendiquant des origines du continent africain

Ci dessous un petit panorama de certaines figures  des arts plastiques, issues du continent. De plus en plus, et naturellement, des artistes se détachent aussi de toute spécificité continentale, intégrant simplement la création contemporaine par delà toute essentialisme.

A propos Olivier Jullien

Intervenant dans le domaine des arts plastiques, comme enseignant, praticien ( peintures-graphismes) et conférencier.
Cet article, publié dans Conférences, Cours, Galeries commentées, est tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s