Il semble en fait que la lecçon morale de Bosch soit, non pas de condamner, ni les plaisirs, ni les fantasmes, mais le fait de les croire solides et fondateurs. La vanité , l’erreur est de se tromper de fondations. Mais pour choisir la bonne voie, seule la lucidité absolue, le face à face avec la diversité absolue des plaisrs et des maux doit guider. le créateur est impuissant et il n’y a pas d’intermédiaires, ni Pape, ni Saints, ni Cardinaux, ni moines..De façon vraisemblablement précoce, Bosch annonce la Réforme protestante…qui apparaît moins de10 ans plus tard, dans des contrées proches de ses lieux d’activité.