Ben, à la croisée des nouveaux réalistes et de Fluxus est un artiste pivot ; se présentant toujours au cœur de son œuvre, il est effectivement pivot d’échanges, de rencontres ; individus, classes sociales, catégories esthétiques. Art savant et populaire tout à la fois ; conceptuel et généreux ; grave et drôle ; intime et universel .
La question de l’ ECHANGE est au cœur de la problématique FLUXUS ; le flux, le mouvement, la vie. Tout ce qui irrigue les corps sinon inanimés ( sans mouvements ET sans âmes).
Faisant du langage et de son écriture son medium essentiel, il opte vite pour une écriture cursive, à la fois celle du maître ET de l’ élève, de l’enfant.
Il est encore de cette générations d’artistes d’après guerre qui doutent de la « peinture » et de l’ art tout comme de leur légitimité.
En cela il rejoint les approches dépressives, vaines et virtuoses de Gasiorowsky et les petits bricolages subtils de Filiou.
Le parcours de Nam June Païk présente des points communs, à la différence des médias interrogés et mis en scènes. Abordant délibérément la question de l’image télévisée cathodique/électronique ce grand artiste coréen fait œuvre de sociologue, de sémiologue et de plasticien subtil, interrogeant aussi la réalité matérielle de ces nouveaux objets : les moniteurs d’images en mouvement.
Ici encore une question de flux d’électricité et d’images ( à la différence du cinéma analogique qui est une succession d’images fixes). La vidéo est un enregistrement continu de données numérisées ; il est donc possible d’interagir avec ce flux, de le distordre, le ralentir, l’accélérer, le perturber.
L’utilisation des messages et de l’écriture est relayée par de grandes artistes contemporaines, comme Jenny Holzer, Barbara Kruger et Gadha Amer, entre autres.
Ben Vautier, les gestes
Ben, à la croisée des nouveaux réalistes et de Fluxus est un artiste pivot ; se présentant toujours au cœur de son œuvre, il est effectivement pivot d’échanges, de rencontres ; individus, classes sociales, catégories esthétiques. Art savant et populaire tout à la fois ; conceptuel et généreux ; grave et drôle ; intime et universel .
La question de l’ ECHANGE est au cœur de la problématique FLUXUS ; le flux, le mouvement, la vie. Tout ce qui irrigue les corps sinon inanimés ( sans mouvements ET sans âmes).
Faisant du langage et de son écriture son medium essentiel, il opte vite pour une écriture cursive, à la fois celle du maître ET de l’ élève, de l’enfant.
Il est encore de cette générations d’artistes d’après guerre qui doutent de la « peinture » et de l’ art tout comme de leur légitimité.
En cela il rejoint les approches dépressives, vaines et virtuoses de Gasiorowsky et les petits bricolages subtils de Filiou.
Le parcours de Nam June Païk présente des points communs, à la différence des médias interrogés et mis en scènes. Abordant délibérément la question de l’image télévisée cathodique/électronique ce grand artiste coréen fait œuvre de sociologue, de sémiologue et de plasticien subtil, interrogeant aussi la réalité matérielle de ces nouveaux objets : les moniteurs d’images en mouvement.
Ici encore une question de flux d’électricité et d’images ( à la différence du cinéma analogique qui est une succession d’images fixes). La vidéo est un enregistrement continu de données numérisées ; il est donc possible d’interagir avec ce flux, de le distordre, le ralentir, l’accélérer, le perturber.
L’utilisation des messages et de l’écriture est relayée par de grandes artistes contemporaines, comme Jenny Holzer, Barbara Kruger et Gadha Amer, entre autres.
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A propos Olivier Jullien
Intervenant dans le domaine des arts plastiques, comme enseignant, praticien ( peintures-graphismes) et conférencier.