Fernand Léger, rencontre le cubisme et en retire des outils plastiques et picturaux pour exprimer sa vision tempérée du monde moderne et industriel, fait de volumes simples, de formes claires et de personnages inscrits dans l’espace, en harmonie avec leurs milieux, acrobates, mariniers, artisans , ouvriers. Explorant son sillon, et s’écartant des expériences de ses camarades cubistes, il n’utilise ni collages, ni expériences et approches analytiques, ni bricolages de matériaux divers.
Il reste peintre, au sens classique, travaillant toute la surface de ses supports. Il retient du cubisme les notions de signe, de planéité, de volume et de formes. Il reste coloriste, surtout dans l’entre-deux guerres.
Ses préoccupations sociales, en phase avec le front populaire et la reconstruction d’après guerre, le portent à se rapprocher du PCF, épaulé trés fortement par sa nouvelle épouse Nadia, qui sera fidèle à l’orthodoxie esthétique conservatrice du « réalisme socialiste »…esthétique pesante, y compris en France, mais qui ne réussira pas à stériliser les élans créatifs des artistes, même des plus soumis.
On pourra comparer le travail de Léger à toutes les œuvres des autres cubistes, de Braque à Exter, Marcoussis, Feininger, Donas..
La fin de la vie de Léger fut marquée par ses travaux sur les vitraux et céramiques, réalisées à Biot, capitale du verre et de la poterie, où se trouve son superbe musée. Il retrouve dans les mosaïques, les vitraux et les bas reliefs, la présence physique et presque architecturale de sa première formation, l’architecture.
Fernand Leger, cubiste moderniste
Fernand Léger, rencontre le cubisme et en retire des outils plastiques et picturaux pour exprimer sa vision tempérée du monde moderne et industriel, fait de volumes simples, de formes claires et de personnages inscrits dans l’espace, en harmonie avec leurs milieux, acrobates, mariniers, artisans , ouvriers. Explorant son sillon, et s’écartant des expériences de ses camarades cubistes, il n’utilise ni collages, ni expériences et approches analytiques, ni bricolages de matériaux divers.
Il reste peintre, au sens classique, travaillant toute la surface de ses supports. Il retient du cubisme les notions de signe, de planéité, de volume et de formes. Il reste coloriste, surtout dans l’entre-deux guerres.
Ses préoccupations sociales, en phase avec le front populaire et la reconstruction d’après guerre, le portent à se rapprocher du PCF, épaulé trés fortement par sa nouvelle épouse Nadia, qui sera fidèle à l’orthodoxie esthétique conservatrice du « réalisme socialiste »…esthétique pesante, y compris en France, mais qui ne réussira pas à stériliser les élans créatifs des artistes, même des plus soumis.
On pourra comparer le travail de Léger à toutes les œuvres des autres cubistes, de Braque à Exter, Marcoussis, Feininger, Donas..
La fin de la vie de Léger fut marquée par ses travaux sur les vitraux et céramiques, réalisées à Biot, capitale du verre et de la poterie, où se trouve son superbe musée. Il retrouve dans les mosaïques, les vitraux et les bas reliefs, la présence physique et presque architecturale de sa première formation, l’architecture.
Cet article renvoie aux articles suivants : Juan Gris : -Juan GRIS, cubiste classique
George Braque : Georges Braque. Fondateur solide et discret.
Alexandra Exter : Alexandra EXTER, futurisme et constructivisme russe
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About Olivier Jullien
Intervenant dans le domaine des arts plastiques, comme enseignant, praticien ( peintures-graphismes) et conférencier.