Le regard décalé de Degas s’applique aussi aux coulisses et loges. Regard biaisé mais privilégié, qui révèle comme la face cachée du spectacle et par là même, l’humanité de ces danseuses, qui de silhouettes lointaines, deviennent des heunes femmes, soucieuses et fatiguées. Il saisit des pauses, des baillements, des étirements, des gestes triviaux, à l’abri des feux de la rampe. Encore une fois, un clin d’oeil à la surface peinte, vu de dos, celle du décor, similaire aux toiles de la tradition picturale.