La trajectoire artistique de Yayoi Kusama est d’une extraordinaire cohérence et continuité.
Elle a su, selon explorer un signe minimaliste : le point , et lui donner toutes les traductions et mises en oeuvre plastiques possibles. Partager ses obsessions , les rendre réelles, englobantes, mais en même temps ludiques et séduisantes.
Avant celà, elle participe à l’activisme des performances américaine, dans les mouvances anti-guerre ; elle est à rapprocher de Yoko Ono, grande artiste pionnière de Fluxus. Toutes deux japonaises se confrontant à la culture américaine, 15 ans après Hiroshima, en pleine guerre du Vietnam.
Après une activité publique débordante aux U.S.A, dans les années 60, reconnue internationalement, elle plonge dans une longue dépression et choisit un enfermement thérapeutique jusqu’à aujourd’hui., mais elle a aussi su combiner son enfermement volontaire et une ubiquité mondiale.
Elle inscrit sa pratique dans la théorie de Clément Greenberg (théoricien de l’expressionisme abstrait) sur l’abstraction, faisant d’un geste minimal et singulier, le point de départ d’une exploration systématiquement déployée.
Des points et du graphisme minimaliste elle a abordé les couleurs et une sensualité des formes au tournant de sa vie, aboutissant à ses grandes peintures microbiennes et organiques. Evocation de polypes, de cellules, de micro-organismes, dont le point serait l’origine, comme dimension « 0 », avant de se réaliser dans l’espace tridimensionnel.
Yayoi KUSAMA, oblitérations
La trajectoire artistique de Yayoi Kusama est d’une extraordinaire cohérence et continuité.
Elle a su, selon explorer un signe minimaliste : le point , et lui donner toutes les traductions et mises en oeuvre plastiques possibles. Partager ses obsessions , les rendre réelles, englobantes, mais en même temps ludiques et séduisantes.
Avant celà, elle participe à l’activisme des performances américaine, dans les mouvances anti-guerre ; elle est à rapprocher de Yoko Ono, grande artiste pionnière de Fluxus. Toutes deux japonaises se confrontant à la culture américaine, 15 ans après Hiroshima, en pleine guerre du Vietnam.
Après une activité publique débordante aux U.S.A, dans les années 60, reconnue internationalement, elle plonge dans une longue dépression et choisit un enfermement thérapeutique jusqu’à aujourd’hui., mais elle a aussi su combiner son enfermement volontaire et une ubiquité mondiale.
Elle inscrit sa pratique dans la théorie de Clément Greenberg (théoricien de l’expressionisme abstrait) sur l’abstraction, faisant d’un geste minimal et singulier, le point de départ d’une exploration systématiquement déployée.
Des points et du graphisme minimaliste elle a abordé les couleurs et une sensualité des formes au tournant de sa vie, aboutissant à ses grandes peintures microbiennes et organiques. Evocation de polypes, de cellules, de micro-organismes, dont le point serait l’origine, comme dimension « 0 », avant de se réaliser dans l’espace tridimensionnel.
On peut se référer à l’article Femmes, artistes….. l’ardoise magique, histoires d’effacements pour apprécier encore la détermination exceptionnelle de Kusama contre les silences des institutions artistiques.
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About Olivier Jullien
Intervenant dans le domaine des arts plastiques, comme enseignant, praticien ( peintures-graphismes) et conférencier.