FIGURATIONS au 20e siècle. Des solitaires incontournables

Certains artistes, ont consciemment opté pour une exploration résolue de la peinture, du paysage et de l’observation du monde visible en se tenant éloignés des expériences novatrices de leurs contemporains. Ils ne sont pas devenus des inventeurs de concepts ou notions, n’ont pas influencé de courants artistiques, mais ont su prouver que les moyens traditionnels, et les sujets traditionnels, pouvaient être encore explorés et faire du sens dans un monde traversé par les plus grandes crises.

D’un point de vue pictural, Marquet comme Hopper et même De Stael continuent et explorent le regard de Corot Les chemins de COROT, la lenteur, les touches larges et satinées et même une ceraine distance d’avec le sujet. De même, Vuillard et Bonnard sont incontestablement des explorateurs post impressionnistes, étant d’ailleurs à peine plus jeunes que Van Gogh et Lautrec par exemple ; mais ils s’inscrivent plutôt dans le regard de Morisot, Renoir, Monet.Berthe MORISOT, sur la véranda.

Leurs solitudes et leur calme, visible et lisible dans leurs peintures, sont aussi une manière de résistéer à l’embrasement du monde contemporain. La reconnaissance de Hopper, permet de faire un retour sur des artistes trop négligés par les conceptions d’un art « évolutif » et soumis à une injonction de « progrès » et/ou de « modernité ».

Ils ont tous en commun d’exprimer une certaine solitude, jusqu’à l’existentialisme perturbé de Bacon.

Dali propose un modèle spécifique .

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About Olivier Jullien

Intervenant dans le domaine des arts plastiques, comme enseignant, praticien ( peintures-graphismes) et conférencier.
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