La longue période dite du « mésolithique », est souvent négligée et fort raccourcie dans nos histoires ; comme si nous passions du Paléolithique et des grandioses oeuvres de Chauvet, Lascaux, Niaux, Altamira, directement aux civilisations néolithiques des grands cairns, menhirs et allées couvertes, contemporaines des pyramides et des grandes civilisations du proche orient .

La disparition de milliers d’ hectares habités et fréquentés , car longeant des fleuves et des rives, habitant de grandes plaines, est peut être l’une des raisons de l’absence de traces.

Une autre réside sans doute dans les stéréotypes, hérités des grands récits récents de la Bible, de Gilgamesh et des traditions grecques faisant de la sédentarisation le début des « civilisations », associées à l’agriculture.

Le passage très long et passionnant, des « chasseurs-cueilleurs » aux agriculteurs, élude la plupart du temps les pratiques lentes et très répandues, des domestications, du pastoralisme et de l’élevage. Or ce genre de rapport aux territoires et aux animaux est fort différent de celui de la possession des terres et de leur exploitation.

Je propose de parcourir les splendides oeuvres de cette période de l’humanité, étonnamment cohérente, de l’ Amérique à la Corée, correspondant, à peu près à 12 000/5000 BC.

Ces planches seront commentées ultérieurement.